CANDIDE L’AFRICAIN
Candide ou l’Optimisme,
conte philosophique de Voltaire
Adaptation et mise en scène : Guy
Giroud
Compagnie Marbayassa- Ouagadougou- Burkina
Faso
« Tous les
événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles …
car enfin, si
Candide
-
n’avait pas été chassé e son pays à grands coups de pied
dans le derrière pour l'amour de Mlle Cunégonde,
-
n’avait pas été recruté par l’armée…….
-
n’avait pas subi le tremblement de terre…….
-
n’avait pas essuyé de nombreuses tempêtes
-
n’avait pas été condamné par l'Inquisition,
-
n’avait pas couru l'Amérique à pied,
-
n’avait pas perdu, puis retrouvé puis reperdu ses amis et
son amour
-
n’avait pas donné un bon coup d'épée au fils du
baron, et à plusieurs autres….
nous
ne mangerions pas ici des fruits confits et des pistaches…. »
« CANDIDE L’AFRICAIN » EN AFRIQUE ET EN
FRANCOPHONIE
Ce spectacle a vocation à être joué dans les villages
du Burkina Faso comme dans les lieux de culture
des pays francophones. Il y apporte la leçon du respect de la vie et de
son prochain, la liberté d’être différent dans sa culture et dans ses
convictions.
La compagnie
Marbayassa a naturellement glissé quelques phrases en mooré et en dioula,
points d’accroche pour le public burkinabè, et matière pour tous à dépasser
durant quelques instants le littéraire au profit de l’universel.
Les percussions ainsi que les danses africaines, rythmes et chorégraphies,
offrent leurs langages sans frontière, ce sont des respirations pour le
spectateur qui se laisse emporter, pour mieux débarquer vers les aventures de
Candide.
UN CONTE
Comme tout conte, la vertu de « Candide ou
l’Optimisme », est de parler de choses humaines universelles. Les vices et
les forfaits sont montrés pour solliciter en chacun le sens des vertus et du
devoir.
Chacun peut voir dans cette odyssée écrite il y a plus
de 250 ans des images toutes contemporaines d’embarcations chargées d’hommes
qui fuient la guerre, la misère ou les dictatures pour tenter de survivre sur
d’autres rivages pleins de leurs rêves.
La guerre extermine, pille, viole et massacre… c’était
le lot du 18ème siècle, c’est l’actualité de notre aujourd’hui. L’inquisition
existe, sous d’autres noms, elle s’est installée, elle progresse dans certaines
régions du monde.
Candide :
Croyez-vous que les hommes se soient toujours mutuellement massacrés comme ils
le font aujourd’hui ?
Martin :
Croyez- vous que les éperviers aient toujours mangé des pigeons quand ils en
ont trouvé ?
Candide :
Oui, sans doute
Martin :
Eh bien ! si les éperviers ont toujours eu le même caractère, pourquoi
voulez-vous que les hommes aient changé le leur ?
Mais n’oublions pas, Candide est un conte… un conte sans âge.
CANDIDE
ADAPTE AUX SCOLAIRES
LES ORIGINES
Candide, ou l’Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt fois du vivant de l’auteur (plus de cinquante aujourd’hui) ce qui en fait un des plus grands succès littéraires français.
L’œuvre s’appuie particulièrement sur un sarcasme moquant le conservatisme social de la noblesse arrogante – de quelque pays que ce soit-, tel que Molière un siècle plus tôt le pratiquait aux dépens de la petite aristocratie provinciale. ]
Cette œuvre, ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute sur l’origine de l’auteur, qui ne pouvait qu'être du parti des philosophes. Voltaire aurait donc trouvé, avec Candide, un moyen de continuer à transmettre les idées des Lumières. But d’ailleurs amplement atteint, vu le succès de cette oeuvre qui, au lieu de ne toucher qu’une élite fortunée et cultivée comme le faisait l’Encyclopédie, a touché presque tous les lettrés.
Tout au long de ce conte
philosophique, Voltaire
critique implicitement, voir très ouvertement, l’optimisme, la Religion et ses
représentants. Cela est dû au fait que Voltaire avait été élevé par les
jésuites, envers qui, il a développé à la fois reconnaissance et hargne.
LE PARCOURSVoltaire va promener Candide -et le lecteur- dans différents coins du monde, obligeant le pauvre petit prussien à se frotter et à comprendre d’autres civilisations, d’autres cultures.
Notre spectacle sera bâti sur ces voyages et ces découvertes.
Par ailleurs, pourquoi l’Europe serait-elle le point de naissance de l’aventure, l’origine de l’humanité n’est-elle pas africaine ? Il fallait donc que notre héros fût un homme d’Afrique et que son périple partît de ce continent.
LE RESPECT DU TEXTE FONDATEUR
La trame du récit voltairien a été respectée. Simplement, au lieu de vivre en Westphalie, dans le château de Thunder-ten-tronckh Candide passe son adolescence dans une région d’Afrique de l’ouest. Les mêmes causes produisent les mêmes effets : son amour pour Cunégonde lui vaut d’être renvoyé de sa communauté.
Il sera enrôlé dans l’armée et fuira la guerre dans le pays voisin. Il vivra un tremblement de terre, verra Pangloss pendu dans un autodafé, retrouvera Cunégonde, sera amené à tuer trois personnages importants… et il quittera l’Afrique pour poursuivre ce voyage initiatique sur plusieurs continents, et à ce moment on rejoint exactement le récit de Voltaire.
Les dialogues entre les personnages ainsi que les paroles du conteur – le griot africain- sont exactement ceux de l’œuvre d’origine, mis à part les nécessaires adaptations des noms de lieux et de pays.
L’ESPRIT
DE L’ADAPTATION
L’ODYSSEE D’UN CANDIDE
C’est sous l’angle d’une odyssée et dans cet esprit que l’adaptation a été réalisée. « Candide l’Africain » est un voyage au-delà des mers, une suite de découvertes et de rencontres. Bien sûr, Plangloss reste le philosophe ridicule de l’optimisme, mais il est surtout ce compagnon, que Candide perd et retrouve tout au long de son périple. Candide est alors un Don Quichotte sans autre conviction que celle de courir le monde après Mademoiselle Cunégonde parce qu’il a décidé d’être amoureux d’elle … « le second degré de bonheur était d'être Mlle Cunégonde ; le troisième, de la voir tous les jours »
LA PARODIE D’UNE EPOPEE
Voltaire a voulu s’amuser, se moquer et faire rire. Il ne souhaite pas être docte. Pour preuve, le récit est trop "fantaisiste", tous les événements se résolvent trop bien, les personnages se tirent trop facilement des situations difficiles, et les morts réapparaissent comme par enchantement… C’est une littérature bien plus « rocambolesque » que dogmatique.
Cet humour est la direction que nous avons privilégiée. Et dans cette hypothèse de voyage initiatique burlesque, notre adaptation se prête particulièrement à un public de tout âge.
La découverte de la différence de l’autre dans son caractère et dans sa culture, et la réalité de certaines constantes humaines (la peur, la bêtise, la cruauté, l’amitié, l’entraide….) fondent ce récit et émaillent les voyages de « notre » Candide.
Le spectateur constatera que décidément Pangloss exagère
lorsqu’il certifie constamment « tout
est bien quand on est mal », que Martin va trop loin lorsqu’il déclare «on
est également mal partout »;
et « l'homme était né pour
vivre dans les convulsions de l'inquiétude ». Mais derrière la farce
« Candide l’Africain » propose un petit tour sur le rivage
philosophique de Monsieur Voltaire.
Candide est un Don Quichotte, Dulcinée s’appelle
Cunégonde. Comme le preux chevalier, il a cette énergie et cette totale détermination
qui frôle la folie, mais il n’en a pas la bravoure, il n’en garde que
l’aveuglement.
LA MALEDICTION DU VOYAGEUR ET LA FORCE DU COMEDIEN
Cette quête du voyageur poursuivant l’inaccessible
rêve, nourrit la détermination totale du héros, et requiert une énergie
constante des acteurs.
Les comédiens de Marbayssa ont bien voulu relever le
défi de la performance physique pour «emmener le spectateur en voyage ».
Avec eux, le public recevra des coups, subira un tremblement de terre, des
tempêtes, rira de ses travers, découvrira les différences et les concordances
entre les humains. Il aimera le voyage, l’envie et la force de vivre qu’on y
puise et les plaisirs qu’il donne.
LA
VERSION INTEGRALE
Nous n’avons pas voulu priver les spectateurs des
séances « tout public » du plaisir de goûter à quelques joyaux
libertins et nous proposons une version « non expurgée » du
spectacle. Il ne s’agit bien évidemment pas de scènes scabreuses… Voltaire
était un « sacré coquin » et il y a dans son Candide des situations
et des dialogues qui n’ont pas à être
exposés dans les établissements scolaires.
Si Candide aime éperdument la belle Cunégonde
c’est surtout « fraîche, grasse et
appétissante ». Si Cunégonde aime Candide, elle garde « les pieds sur terre » et
même au moment d’être violée ou achetée, elle s’attache au grain de la peau du
mâle ou à sa moustache… « que je vous vis dépouillé tout nu et longuement
fessé. Je vous dirai, avec vérité, que
votre peau est encore plus blanche que celle de mon capitaine des
Bulgares. » et « Je
n’ai plus un sou et pas une obole ; il ne tient qu'à moi d'être la femme du
plus grand seigneur de l'Amérique méridionale, qui a une très belle moustache ;
est-ce à moi de me piquer d'une fidélité à toute épreuve ? J’ai été violée par
les Bulgares ; un Juif et un inquisiteur ont eu mes bonnes grâces : les
malheurs donnent des droits. »
Notre héros dans son voyage se préoccupe de toutes les
misères. Ainsi lorsqu’il rencontre Pâquette, il écoute son histoire …« J'allai exercer la profession à
Venise. Ah ! monsieur, si vous pouviez vous imaginer ce que c'est que d'être
obligée de caresser indifféremment un vieux marchand, un avocat, un moine, un
gondolier, un abbé ; d'être exposée à toutes les insultes, à toutes les avanies
; d'être souvent réduite à emprunter une jupe pour aller se la faire lever par
un homme dégoûtant… »
Et puis Voltaire règle, dans un grand cynisme,
quelques comptes avec les religieux : « Vous
savez, mon cher Candide, que j'étais fort joli, je le devins encore davantage ;
aussi le révérend père supérieur de la maison, prit pour moi la plus tendre
amitié » « J'ai été tenté cent
fois de mettre le feu au couvent, et d'aller me faire turc. Mes parents me
forcèrent à l'âge de quinze ans d'endosser cette détestable robe. J'ai prêché
quelques mauvais sermons qui m'ont valu un peu d'argent, dont le prieur me vole
la moitié : le reste me sert à entretenir des filles ; mais, quand je rentre le
soir dans le monastère, je suis prêt de me casser la tête contre les murs du
dortoir ; et tous mes confrères sont dans le même cas. »
Cie MARBAYASSA
01 BP 6962 Ouagadougou 01
Burkina Faso
Contact au
Burkina Faso : le directeur de la Cie Issa Sinaré 70 24 68 54 : sinarist@hotmail.com
Contact en
France : Théâtre de la Trame-Cie Marbayassa 06 82 83 99 40 : guygiroud@free.fr
Depuis 1996
Au
Burkina Faso, Marbayassa est réputée pour son professionnalisme et la qualité
de ses créations.
· Public populaire des villages et quartiers lors des
théâtres -forum (théâtre de sensibilisation),
· Public élitiste et intellectuel des Centres Culturels
ou théâtres,
- Scolaires lors d’exploitation pédagogique de ses
pièces.
- Grand public dans les festivals en France
La compagnie Marbayassa a été, par deux fois, lauréate
du grand prix national du théâtre burkinabé.
CANDIDE
L’AFRICAIN création 2010
Candide passe son adolescence dans une
région d’Afrique de l’ouest : son amour pour Cunégonde lui vaut d’être renvoyé
de sa communauté. Il sera enrôlé dans l’armée et fuira la guerre dans le pays
voisin. Il vivra un tremblement de terre, verra son professeur Pangloss pendu,
retrouvera Cunégonde … et quittera l’Afrique pour poursuivre ce voyage
initiatique sur plusieurs continents. Ce conte drôle, prend une couleur très
africaine avec six artistes sont comédiens, danseurs et musiciens. L’humour de
Voltaire y côtoie quelques bribes dialogues en de mooré.
Ce
spectacle, né des liens tissés entre la Compagnie Marbayssa - en particulier entre son directeur Hubert
Kagambéga (décédé en février 2010)- et
Guy Giroud metteur en scène ligérien, réalise le projet né de la collaboration
initiée depuis 2008 entre les deux metteurs en scène.
Candide, présente un grand intérêt pour des scolaires, et il s’adresse
aussi aux adultes : la fantaisie du
texte et du jeu des artistes ainsi que les rythmes des percussions africaines
(djembé, balafon, cora et flûte africaine)
en font un spectacle jubilatoire pour tout public.
CONTES DU
FASO
Une nouvelle création chaque année
6artistes :comédiens-musiciens-danseurs
Séance de contes africains ; 55 mn
Renseignements et contact : gygiroud@gmail.com Tél
06 82 83 99 40
Cie MARBAYASSA
Historique de la Compagnie
2013 :
- Tournée : en avril : contes et Candide l’Africain en direction
des établissements scolaires dans la Loire (4541 élèves de la maternelle à
la terminale)
- En mai : dans le saison du Cartel secteur 9 à
Ouagadougou – 5 dates-
- En juillet : Festival OFF Avignon au Théâtre le
Célimène à 12h du 8 au 23 juillet.
- En octobre : Création « Baâda, le Malade
Imaginaire » adapté de Molière, à Villeneuve les Avignon pour le
festival Burkin’Arts.
2011 et 2012 :
- Tournée dans la Loire de Candide l’Africain (Voltaire) et les
Contes du Faso, spectacles dans les écoles et dans des lieux de spectacles
pour lycées collèges, écoles primaires et maternelles.
- Tournée dans le Gard et le Vaucluse Candie l’Africain et les Contes du Faso en
scolaire et tout public.
- Présentation de Candide l’Africain à l’Institut français à
Ouagadougou (Burkina Faso) le 31 mars : spectacle de la semaine de la
francophonie, et à l’Institut français de Bobo Dioulasso le 24 novembre.
2010 :
·
Tournée en Rhône Alpes du Naaba Bourgeois Gentilhomme,
Le Cadavre de la Hyène et Contes dansés et musique : séances scolaires et
tout public
·
Biennales de la littérature d’Afrique
Noire et Représentation du Bourgeois
Gentilhomme en Gironde.
2008 :
·
Festival « l'été indien » ANDRÉZIEUX BOUTHÉON
Représentations
théâtrales : « le cadavre » et « l’ennemi »
Atelier de musiques, contes, théâtre
·
Nuits africaines
au théâtre Gérard Philipe de MEAUX
Représentation théâtrale ; « l’ennemi »
·
Semaine
africaine de BEAUVAIS Représentation théâtrale : « le cadavre · Intervention
sur le théâtre de l’opprimé et structuration du conte au Lycée de BEAUVAIS
2007
·
Théâtre et contes à Meaux en partenariat avec le théâtre Gérard Philippe
·
Festival LAFI
BALA —Chambéry ; Représentation théâtrale « Le
cadavre».
·
Scène d’Afrique au Futuroscope :
Représentation théâtrale « Le cadavre » ;
2006
·
Festival des
Pays du Sahel - St Médard en Jalles : Représentation théâtrale « Le cadavre » et contes
·
Rencontres du
jeune théâtre européen - Grenoble :
Représentation théâtrale « La vie est belle ».
2005
·
Rencontres du
jeune théâtre européen - Grenoble :
Représentation théâtrale « Le cadavre ».
·
Atelier «
Théâtre et expression corporelle » pour
jeunes comédiens à Grenoble
2004
·
Festival des
Pays du Sahel - St
Medard en Jalles
·
Rencontres du jeune
théâtre européen - Grenoble
·
Atelier de
théâtre forum au théâtre Gérard Philippe de Meaux et à
Sarlat
·
Atelier «
Théâtre et contes » pour les 8—14 ans au Centre aéré de
Libourne;
·
Atelier «
Théâtre et contes » au Centre aéré de St André de Cubzac
·
Festival de
théâtre-action Belgique
Avant 2004
Avant 2004
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